Oui, elles existent!
La solution la plus
évidente (mais peut-être la moins facile à exécuter) serait simplement d'intervenir. Lorsque tu vois quelqu'un
qui frappe ou se moque de quelqu'un d'autre, fait quelque chose, car ils n'arrêteront probablement pas sans intervention.
S'ils commettent déjà un acte d'intimidation sans raison, ils n'auront pas besoin de raison pour arrêter. De plus,
l'intimidation se fait souvent dans des endroits où personne ne peut la voir. C'est pour cela que quelqu'un
doit intervenir; si tu attires de l'attention vers l'intimidateur, il est fort probable qu'il arrête.
Cependant, les
gens ont souvent peur de s'opposer à un intimidateur de peur qu'il se retourne vers eux. Alors, tu peux aller voir quelqu'un
d'autorité, comme le directeur de l'école, ou un enseignant. Si l'intimidation n'arrive pas à l'école, tu peux le dire
à un parent, consulter un site Web ou une agence d'aide, ou encore appeler la police dans des cas extrêmes.
Ceci peut se faire de manière anonyme, pour ceux qui ont peur d'être découverts.
La peur qu'un intimidateur répand
rejoint plus que la personne qu'il dérange à un instant précis. Les témoins ont aussi peur de cette personne,
et ont donc peur de faire d'intervenir. La situation ne peut pas s'améliorer sans action externe.
Une façon d'atteindre
cet objectif dans les écoles serait d'établir un système de surveillance avec des moniteurs. Il est aussi important pour les
écoles de prendre du temps à éduquer les élèves et leurs apprendre les conséquences qui résultent de l'intimidation, le taxage
et l'harcèlement. Les jeunes ont des droits, tels que décrit par l'ONU et ceci est quelque chose de très important à expliquer
aux élèves.
Une autre solution
serait de parler avec la personne intimidée, de la faire sentir aimée et non rejetée : qu'elle se sente entourée de personnes
qui l’aiment et que cette amitié soit plus forte que le mal infligé par l’intimidation.
L'intimidation n'est
pas un problème qui peut être réglé par une personne ou par une simple lecture d'un personnel de l'école ou même d'un policier.
Il faut un réseau de personnes qui travaillent ensemble et qui mettent un effort partagé pour combattre ce crime. Ce possible,
mais il faut un grand dévouement.
Voici trois étapes
faciles auxquels on peut se référer dans une situation d'intimidation :
1. ARRÊTER : Il faut
affirmer que le comportement de l'intimidateur n'est pas acceptable, et il faut demander de l'aide à quelqu'un pour arrêter
ce comportement. Ensuite, il serait prudent de bien surveiller la victime et de l'accompagner dans un lieu sûr.
2. NOMMER : Il faut
ensuite rappeler aux personnes impliquées des conséquences rattachées à l'acte qui se fait ou qui risque d'être fait. Il faut
expliquer clairement et précisément les répercussions sur les autres en faisant intervenir les valeurs de la communauté.
3. SIGNALER : Cette
étape est la plus importante pour mettre fin à l'harcèlement en question. Il faut offrir du soutien à la victime, et donner
les noms des personnes impliquées et une description de l'incident à quelqu'un à qui on peut faire confiance.